avril 2007


Les détails sont ici – et je trouve l’idée géniale. Qui a envie de suivre le mouvement?

Ça fait quatre jours et demi que je mène une guerre à finir. L’ennemi compte de nombreux combattants, mais ils ne savent pas que j’ai la tête dure. Leur tactique consiste principalement à me ralentir, à m’empêcher de faire mon travail en m’occupant ailleurs. Trojan, spyware, malware, tupperware (oups, non, pas c’ui-là), adware… J’en ai plein les bras, plein le clavier et plein le c…

Me suis procuré un anti-espion plus efficace que mon anti-virus/anti-spyware/firewall qui, je le réalise maintenant, est une véritable passoire. Éliminé les pires menaces, mais j’ai toujours cette fichue fausse alerte dans ma barre de tâches qui essaie de me faire croire que j’ai besoin d’un anti-spyware (original, un logiciel espion qui essaie de te vendre un anti-espion), qui flashe sans arrêt et m’envoie une bulle d’alerte aux 40 secondes. Et celle-là, je ne sais absolument pas comment m’en défaire.

Tannée, la madame, je vous le dis!

Edit : y a des gens extraordinaires autour de nous, des fois, dont on n’imagine même pas le potentiel.  Un sauveur qui a demandé à demeurer anonyme m’a littéralement sauvée.  Mon ordi fonctionne comme un neuf, et ça n’a pris que 15 minutes!  Vivent les geek!

Presque.  Dans ce billet-là, vous y êtes allé d’encouragements, de mots d’appui, de suggestions… Et ensuite j’ai dit que je ne me laisserait pas abattre. Pat P, notamment, a laissé ceci : « Prend ça cool et fait une connerie genre un saut en bunggy, un trip a New York décidé en 5 minutes, un achat fou, se rouler nue dans la neige, du parachute… Je sais pas, mais pour moi, faire une niaiserie sur un coup de tête, ça me replace toujours le système à la bonne place. »

Et c’est ce que j’ai fait, aujourd’hui. Je n’appellerais certainement pas ça une niaiserie, mais un coup de tête, oui, sans aucun doute. Et Pat, tu avais raison. 

Qu’est-ce que j’ai donc fait?

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I got inked, baby!!

(et pendant tout le processus… y avait une étrange petite chanson dans ma tête… «C’est la chenille qui redémaaaaaaaaaaaaaaaaare, en voiture les voyageurs, la chenille part toujours à l’heuuuure…»)

À chacun ses méthodes.  Si le résultat visé est bien celui qu’on obtient, la méthode a du bon. Quand Fripon (notre minou numéro trois, avant-dernier de la série) est arrivé dans notre maison, il était, comme tout chat qui fait connaissance avec son nouveau foyer, curieux de tous les endroits à explorer.  Il avait aussi de drôles de manies, comme de se glisser sous les couvertures de notre lit quand on y était couchés, de se lover le visage en entier dans notre main, et de « baver du museau » quand il était bien.  Mais je m’égare…

Il a fait le tour de tous les coins à explorer, et établi sa préférence dans la salle de bain. Dès que faisais du lavage, il me suivait et n’attendait que le moment où j’ouvrirais la sécheuse pour aller voir ce qui pouvait s’y passer. Jusqu’au jour où j’ai décidé que j’en avais assez de le ressortir 5 fois par brassée de linge.

Ce jour-là, je l’ai laissé monter dans la sécheuse, sans rien tenter pour l’en sortir. Il s’est couché dans le creux du tambour, et avec sa manie d’aimer se faire recouvrir, il était au paradis félin à mesure que moi je lui lançais jeans, tee-shirts, bas et boxers mouillés.  Je pense même l’avoir entendu ronronner de plaisir.

J’ai refermé la porte. J’ai réglé la minuterie… et j’ai (oui, oui, oui!) appuyé sur le bouton qui démarre la sécheuse.  Oh, pas longtemps.  Juste le temps de deux ou trois rotations de tambour. Ou quatre. Ensuite j’ai rouvert la porte de la sécheuse.  Découverte importante : un chat, ça peut voler.

Comme je le disais au début, toute méthode est bonne si elle atteint le but visé. Fripon n’a plus jamais monté dans la sécheuse.  Désormais, il préfère aller se coucher dessus quand elle est en marche, pour s’endormir sur les vibrations et la chaleur. Dès que j’ouvre la porte, par contre, il se pousse…

Si un critique de cinéma avait pu voir le « film » dont mon subconscient est le réalisateur et qu’il m’a littéralement obligée à voir en entier la nuit dernière, vous liriez :

Ce film est l’un des plus tordus qu’il m’ait été donné de voir. Des scènes d’horreur qui m’ont fait douter de la santé mentale du réalisateur, des conclusions à certaines scènes qui m’ont donné envie de sortir de la salle (mais je ne pouvais pas), et une fin abrupte, un peu guimauve, dont je cherche encore le lien avec tout ce qui s’est déroulé avant.

Ménage du printemps dans ma tête?  Probablement.

…je traîne les pieds, mais j’avance, un centimètre à la fois. Et je réfléchis, longuement, sur toutes vos suggestions, je m’emplis le coeur de reconnaissance pour vos bons mots, votre gentillesse à mon égard.

Je ne sombrerai pas. Parce que je refuse.