juin 2006


Elle m’attendait. Sagement, elle attendait que je rentre de travailler. Elle avait quelque chose à m’annoncer.

Quand je suis arrivée, elle était là où Époux-stouflant l’avait déposée, devant «ma» chaise, sur la table de la cuisine.

Je l’ai regardée. Grand format, assez épaisse. Mon coeur s’est accéléré, parce que déjà, je pressentais la nouvelle. Je l’ai prise dans mes mains, et je l’ai ouverte. 

«Madame,

 J’ai le plaisir de vous informer que vous êtes admise à :

X-XXX-X-X Certificat de …

Résultats du test d’admission :
francais : 81/100
anglais : 66/80»

Un cours pour commencer, à l’automne, question de voir comment je m’en tire. Ensuite, si ça va bien, la session suivante, deux. À l’automne, je commence un certificat universitaire. Le point d’arrivée : un bacc. Enfin.

Une fin de semaine de trois jours qui commence, avec l’annonce qu’un vieux rêve prend enfin forme.

La vie est belle.

La parole est à vous.  Qu’allez-vous faire, où irez-vous, qu’avez-vous prévu, déménagez-vous?

Merci M@X!!

C’est quand j’arrive pour écrire que ça bloque… et pourtant y a plein de choses dans ma tête qui se bousculent pour sortir…

Pfffffff……

Aujourd'hui, Chloé subit une seconde opération. Elle a encore besoin de tout l'appui qu'on peut lui offrir – je vous demande encore d'aller lui laisser des messages, à elle et à sa famille.

Je veux encore te consacrer un billet juste pour toi, vaillante Chloé; tu es une telle inspiration pour tant de gens. Ne lâche pas, le but et proche!

Mado, Steeve, Jérémie, Intellex et son Mex, encore une longue journée devant vous – sachez que vous n'êtes pas seuls. Courage!!

Je ne publierai pas d'autre billet que celui-ci aujourd'hui. Comme l'autre fois. Envoyez vos ondes à cette vaillante coccinelle, c'est surtout elle qui en a besoin aujourd'hui.

Ce n'est pas un poil de menton que je viens d'arracher.  Il s'agit d'un poil de sourcil qui est allé se balader, et qui a perdu son chemin…

Le corbeau et le lapin…

Maître corbeau sur un arbre perché,
Restait à ne rien faire toute la journée.

Corbeau

Un lapin voyant ainsi le corbeau,
L’interpelle et lui demande aussitôt :
« Moi aussi, comme-toi, puis-je m’asseoir
Et ne rien faire du matin jusqu’au soir ? »

Lapin

Le corbeau lui répond de sa branche :
« Bien sûr mon ami à la queue blanche,
Je ne vois ce qui pourrait t’en empêcher ! »
Blanc lapin s’assoit alors par terre,
Et sous l’arbre, reste à ne rien faire,

renard

Tant et si bien qu’un renard affamé,
Voyant ainsi le lapin somnoler,
S’approchant du rongeur en silence,
D’une bouchée en fait sa pitance.

Moralité :
Pour rester assis à ne rien branler,
Il vaut bien mieux être très haut placé.

(auteur inconnu)

 

Quand une image vaut mille maux… de ventre!! 🙂

…ce n'est pas toujours une journée de fête.  Pour moi c'est une journée très divisée.  Et PostSecret, dans son spécial sur les papas aujourd'hui, le montre bien.

Cette carte-la vient de me frapper en plein visage. C'est tellement ce que je ressens que j'aurais pu être celle qui l'a écrite. 

…que je n'ai pas publié de liste farfelue.Voici donc ma liste des :

Signes que vous êtes fêlé :

Tous ceux que vous rencontrez semblent avoir tes tentacules qui leur sortent d’endroit desquels on ne s’attendrait pas à voir sortir des tentacules.

Vous commencez chacune de vos journées avec une course de 30 minutes avec saut à obstacles dans votre salle de bain.

Vous écrivez à votre mère à Sherbrooke à chaque semaine même si elle vous écrit de Québec pour vous demander pourquoi elle n’a jamais de nouvelles de vous.

À chaque fois que vous voyez un panneau de circulation, vous éprouvez une urgente envie de vous soulager dessus.

Vous portez des boxers sur la tête parce que vous avez entendu dire que ça éloigne les mauvaises pellicules.

Les gens s’éloignent de vous quand vous hurlez à la lune.

Plus personne ne vous écoute parce qu’ils n’arrivent pas à comprendre ce que vous dites au travers d’un masque de plongée.

Vous commencez à songer à tous les brins d’herbe que vous avez piétinés depuis votre enfance, et vous craignez que leurs descendants viennent un jour se venger.

Vous entretenez des conversations profondes avec votre grille-pain.

Vous pleurez à la fin de chaque reprise des « Joyeux Naufragés » parce qu’ils n’ont pas été sauvés.

Vous mettez des balles de tennis dans le micro-onde afin de voir si elle vont éclore.

Votre peur de l’assouplissant pour tissus vous empêche de vivre comme tout le monde.

Votre dentiste vous demande pourquoi chacune de vos dents a un nom gravé dessus et vous lui répondez que c’est pour des raisons de sécurité.

Les biscuits Ritz nvous excitent.

Lorsqu’un serveur vient prendre votre commande, vous lui demandez si vous pouvez la lui donner dans une autre pièce parce que les « serviettes de table ont des oreilles. »

Vous vous obstinez avec vous-même à savoir s’il vaut mieux être mangé vivant par un koala ou bien être aimé d’une maladie infectieuse.

Vous aimez vous tenir dans un champ de maïs et prétendre que vous êtes un plant.

Quand les gens vous offrent de l'aide, vous interprétez cela comme une violation de vos droits de fraise sauvage.

Vous voyez les oiseaux migrer à l’automne, et la seule raison qui vous empêche de vous joindre à eux est l’attachement profond que vous éprouvez envers votre grille-pain.

La personne à qui vous vous confiez toujours n’est visible qu’à vous.

11 heures de dodo – ça n'a pas de prix.

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