novembre 2006


Parmi les termes de recherche qui mènent ici, il y en a un en particulier qui revient souvent. Et parce que je suis un peu tannée de le voir revenir sans cesse, je me dis que si je réponds à cette demande-là, peut-être qu’ensuite j’aurai la paix (yeah, dream on…)

Quoi qu’il en soit, cette recherche est : Nicole nue. Je ne vais pas aller jusqu’à montrer l’intégrale, mais je veux bien faire un compromis et vous offrir la seule et unique photo de moi topless qui soit digne d’être montrée. Ensuite je ne veux voir personne venir me dire que je n’en donne pas suffisamment ici.

Coeurs sensibles, n’ayez pas peur. Ce n’est vraiment pas aussi (–>insérez ici le qualificatif de votre choix<–) que vous ne le craignez. Même si je suis morte de trouille, de trac et de la peur de ce que vous penserez de moi, ensuite.

M’enfin… Ma décision est prise, je me lance.  Que sera, sera!

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(ouhhh…. le trac!!)

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(pourquoi j’ai eu cette idée-là, moi??)

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(qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir au monde!!!)

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Nicole 3ms

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Ajout : Pour ceux qui sont arrivés ici par le biais d’une recherche douteuse : THE JOKE’S ON YOU!!

Allez.  Je vous dois un gros, énorme MERCI pour votre soutien.  Je vais mieux et en plus, je me suis ennuyée d’écrire. Ça ne m’aura pas pris longtemps pour le comprendre.  Le réflexe de coucher sur papier ou de mettre à l’écran mes états d’âmes, mes niaiseries, mes joies, mes peines, mes réflexions, ne me quitte jamais une seconde.  Faut croire que j’ai encore des choses à dire.  Alors pour débuter la fin de semaine avec un sourire, voici encore une liste farfelue de mon cru (certaines suggestions ont été prises ici et là, d’autres sont de moi.)

Choses amusantes à faire dans un ascenseur :

 – Tenez-vous immobile et silencieux dans un coin, face au mur, sans jamais descendre.
– Lorsqu’il arrive à votre étage, forcez en grognant pour tenter d’ouvrir les portes et prenez l’air embarrassé quand elles s’ouvrent d’elles mêmes.
– Accueillez chaque personne qui entre avec une poignée de main et demandez-leur de vous appeler Amiral.
– À l’étage le plus haut, tenez les portes ouvertes et demandez qu’elles le restent jusqu’à ce que vous entendiez le sou que vous venez de jeter par l’ouverture faire un « plink » en atteignant le fond.
– Quand il y a au moins huit personnes entre vous et la porte, gémissez, du fond de l’ascenseur : «Oh non, pas maintenant… j’ai le mal des hauteurs !»
– Montrez aux autres passagers que vous avez une blessure et demandez-leur si ça leur semble infecté.
– Fixez un autre passager pendant une minute et annoncez ensuite «T’es avec EUX-AUTRES!!» et dirigez vous peureusement à l’autre bout de la cage d’ascenseur.
– Laissez une boîte entre les portes.
– Demandez à chaque passager qui entre si vous pouvez appuyer sur le bouton pour eux. Appuyez sur le mauvais.
– Commencez à chanter une chanson à répondre.
– Lorsque l’ascenseur est silencieux, regardez autour et demandez «Est-ce votre cellulaire ?»
– Dessinez à la craie un petit carré sur le plancher et dites aux autres que ceci est votre «espace personnel».
– Annoncez avec une voix d’outre-tombe : «Je DOIS trouver un corps plus accueillant».
– Transportez une couverture et tenez la serrée contre vous.
– Si quelqu’un vous frôle, reculez et criez «Mauvaise touche!»
– Pendant que les portes s’ouvrent, murmurez d’un air pressé «Cache ça…VITE!», ensuite sifflez innocemment.
– Quand les gens y entrent, demandez-leur leur billet d’entrée.
– S’il n’y a qu’une seule personne à part vous, tapez-lui sur l’épaule et prétendez que ce n’était pas vous.
-Tenez la porte pour une personne invisible. Lorsque la porte se referme, dites «Salut Mike! Comment ça va?»
– Laissez tomber un stylo par terre. Si quelqu’un le ramasse, dites-lui : «Hé, ça m’appartient, ça!»
– Appuyez sur les boutons d’étage avec votre nez.
– Si vous êtes seul sans l’ascenseur et que quelqu’un vient pour y monter, dites-leur que c’est plein et qu’ils doivent attendre le prochain.

Elle m’a écrit un mail hier, dans lequel elle m’explique pourquoi je ne devrais pas arrêter d’écrire. Et je dois lui donner raison sur plusieurs points. 

Du reste, vos commentaires m’ont fait pleurer du bien. Et je veux vous répondre ici, plutôt qu’en commentaire-réponse :

GharL : un simple merci, gros comme ton coeur.

Maggie : Toi, je te soupçonne d’avoir des antennes.  Comment as-tu deviné avec autant de précision, dis?

Sonia : je te lis aussi, et souvent, souvent, j’arrive à te «sentir». Ton commentaire, sage et véridique, m’est allé droit au coeur, et je j’en suis reconnaissante.

Miss Patata : non, il n’y a pas de lien direct entre le blogue et la situation que je vis; mais au moment où j’ai écrit mon billet, cette situation j’avait mise dans un tel état d’épuisement mental (et physique par cque je perds goût à tout. Ce week-end, j’ai eu très peur de faire une rechute de la dépression que j’ai traversée il y a 5-6 ans, auquel cas, je ne m’en remettrais probablement pas.  J’en parlerai peut-être, un jour. Merci d’être là.

Anne : merci d’avoir pris le temps de me laisser un mot, qui m’a réconfortée encore bien davantage que tu ne le sauras jamais.

Mijestam : Joli(n)e (que tu connais aussi) m’a transmis ton message. Et ta compassion me touche là ou j’avais besoin d’être touchée.  MERCI!!

Lynne : merci xxxxxx

J. :  comme pour Anne, le fait que tu aies pris le temps de m’écrire, me fait un bien fou et m’encourage.  Merci.

Mère indigne : il faudrait t’inventer, si tu n’existais pas déjà.  Tu n’as aucune idée du bien que TON blogue me fait.  Et que tu te donnes la peine de m’écrire… merci, merci, merci!

Chocolyane :  il va falloir que je te gronde.  Tu n’es responsable de rien du tout, ma chérie.

Martyne :  toi aussi, tu offres des bouquets de mots… celui-ci me va droit au coeur.

Si j’ai publié ce billet dans la catégorie «coup de coeur», c’est que celui que j’ai, à cette minute même, il est pour vous tous… ceux qui écrivent et ceux qui restent silencieux.

Merci!

Quand j’ai commencé ce blogue, je me suis demandée s’il survivrait un an, ou moins ou plus… Je ne le savais pas à ce moment, et je ne le sais pas plus maintenant – même si une ébauche de réponse commence à se profiler.

Je l’avais déjà dit, je ne blogue pas pour faire partie du top 10 ou de n’importe quel top. Le nombre qui figure en bas, à gauche, me dit que vous êtes, malgré tout, plusieurs à me lire, à moins que ce soient toujours les mêmes qui cliquent sur cette page plusieurs fois par jour. Mais plus ça va, moins j’ai de commentaires et… la boîte de réception de mon Outlook suit la même tendance.

Je n’ai pas l’habitude de m’accrocher, ni de courir après qui ou quoi que ce soit.  Il faut probablement en blâmer les nombreux rejets que j’ai dû vivre par le passé, j’essaie d’éviter d’avoir mal.  Joli(n)e a un peu raison, peut-être qu’en bout de ligne, c’est moi qui sabote, pour éviter d’avoir mal.  J’assume.

Deux événements se sont produits cette semaine, qui se sont superposés sur une situation hors de mon contrôle qui a fichu un méchant croc-en-jambe à ma santé (mentale, n’ayons pas peur des mots). Entre Époux-stouflant qui n’a pas été stouflant du tout, et une tentative de passer par-dessus mes propres intérêts pour quelqu’un qui m’est magistralement revenue en pleine face (avec intérêts), je me suis retrouvée catapultée en pleine remise en question.  Et les réponses qui se pointent n’ont rien de réjouissant.

Bref… je me demande quel est l’intérêt de continuer ici.  Et quel est l’intérêt de vouloir aider qui que ce soit.  Dans le deuxième cas, ma décision est prise, et inébranlable : On ferme.  Il n’y a plus de service au numéro composé. Charité bien ordonnée commence par soi-même et, j’ose le dire, continue de la même façon. Quant à ce blogue, eh bien… À l’instar de lui, je vais me donner le temps de réfléchir. Il y a quelques billets que j’ai dans mes brouillons, que je finirai de peaufiner et que je mettrai ici, et ensuite… silence radio. Peut-être pour un temps, peut-être pour de bon. Pour le moment, je ne sais qu’une chose : que je ne sais rien du tout.

Connaissez-vous Julian Beever?

C’est un génie du trompe-l’oeil qui choisit comme toile les trottoirs des grandes villes et dont on peut voir les plus belles oeuvres ici.

Pour ma part, j’adore.

à cette histoire.

La maman m’a annoncé aujourd’hui qu’il y aura un procès pour l’ordure. Que depuis que c’est arrivé, Toute Petite a donné des détails. Beacoup de détails. Trop de détails. Elle pleurait encore en me racontant ça aujourd’hui, en me disant aussi que plusieurs personnes autour d’elle (dont sa propre mère) l’accusent d’inventer tout ça.

Sauf qu’un travailleur de la DPJ a jugé que ce qui sortait de la bouche de Toute Petite était suffisant pour qu’il y ait matière à porter des accusations. Et je ne pense pas qu’un procès pourrait avoir lieu sur la base de fabulations.

Je lui souhaite une sentence solide, à l’ordure, dans l’aile où les détenus détestent les pédophiles. Rien de moins. Et pour m’en assurer, je serai dans la salle d’audience, tout le temps qu’il sera nécessaire que j’y sois, à tenir la main de Maman de Toute Petite pour la soutenir, et pour lui envoyer, à lui, tout ce que j’aurai d’ondes et de souhaits visant à l’envoyer là où il mérite d’aller.

Hier, on a pris une heure et quelque en famille pour faire du ménage, chacun n0tre pièce. J’ai hérité de la salle de bain – pratique, une fois le bain lavé, on le remplit, on finit le nettoyage de la pièce et à la fin, en sueur, on s’y glisse avec un sentiment de satisfaction causé par l’eau chaude, doublé du plaisir de prendre un bain dans une pièce propre, propre, propre!

Époux-stoufflant nous a offert de nous emmener déjeuner au resto tout de suite après, et puis on a fait l’épicerie de la semaine, suivi d’une location vidéo. Ce qui fait qu’hier soir, après la victoire de l’équipe du neveu d’Époux-stouflant (c’est lui qui était devant le filet hier – le neveu, pas Époux-stouflant, pffff!), je me suis régalée du film Take the Lead (Entrez dans la danse). J’ai adoré!!

Et aujourd’hui? Ben on était invité chez Mamie et Papi, pour le dîner, réunion de famille qui s’est prolongée jusqu’au souper. Rien fait d’autre que bouffer, faire la vaisselle, et passer du temps avec Maman, Soeur, ses mousses et le mien, et Jo, le fils de ce frère-là, après plus de 10 ans sans le voir… D’ici peu on espère que son petit frère aussi, viendra nous voir…

Deux jours à reprendre en mains les guides de ma maison et de ma vie de fou.

Choco, Haska, Lynne, Sylvie, Mijestam, Annick… Merci de vos encouragements.

Rien à faire, je ne sais plus comment retrouver le fil de cette vie de fou et en refaire une balle facile à dérouler.  Tout n’est qu’enchevêtrement, noeuds, pagaille. Le temps file à une allure folle, et quand arrive le soir, je n’ai fait que le quart de ce que j’aurais voulu. Ma maison ressemble à un lendemain de tornade, mon meilleur ami me croit morte, on mange sur le pouce, et je fais ce qui doit être fait dans l’ordre du premier problème arrivé, premier réglé. Et je manque de temps pour écrire ici (et pourtant, dieu que j’en ai envie!), pour m’occuper de moi (ça fait des mois que je me dis que j’ai besoin ET envie de retourner au gym), pour rendre mon chez-moi présentable (plus question de recevoir qui que ce soit d’ici là), et tout ce qui me poursuit, d’une heure à l’autre c’est cette fatigue dont je n’arrive pas à me débarasser…

J’espère refaire surface bientôt…

Ça fait bizarre de voir une voiture me dépasser sur un stop parce qu’elle n’a pas fait le sien, et de remarquer qu’il y a un store pour enfant sur la vitre arrière côté passager qui dit… Safety 1st.

De plus en plus d’entreprises, lorsqu’elles veulent rejoindre leur clientèle déjà établie, font « appeler » un système informatique et, une fois la communication établie, transfèrent l’appel à une vraie personne. Rien qui ne m’insulte davantage. Si moi je téléphone quelque part, sans savoir si l’achalandage est élevé ou pas, si je tombe sur une boîte vocale qui me demande d’attendre pour conserver ma priorité d’appel, je peux comprendre. Mais qu’on téléphone chez moi, pour me demander de demeurer en ligne en attendant que quelqu’un daigne me parler, rien à faire, je raccroche immédiatement. C’est qui le cave qui a songé à ce système-là? Si ce qu’on a à me dire est suffisamment important pour qu’on m’appelle, alors qu’on m’appelle directement. Si je ne suis pas suffisamment importante pour qu’on prenne le temps de me téléphoner directement quand on a quelque chose à me dire, eh bien je ne vois pas pourquoi je perdrais mon temps à écouter le monologue d’une machine. Et je continuerai à raccrocher à chaque fois que ça se produira.

Y a des limites à tout, bon sang!